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RICA 2017

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25 jan, 2017

Le Rapport 2017 sur le renforcement des capacités en Afrique démontre que les capacités dans leurs diverses dimensions, bien qu’elles s'améliorent, demeurent un problème pour les économies africaines en général, et pas seulement quant à la science, la technologie et l'innovation (STI). Mais un message plus important émerge : même si les deux tiers des pays africains ont des politiques et des stratégies de STI, leurs capacités à les mettre en œuvre demeurent très faibles.

La plupart des pays africains ont des institutions de STI sous-développées et ne parviennent pas à générer et à déployer efficacement des connaissances et des innovations technologiques en vue de la croissance socio-économique. Ce défi reflète en grande partie la manière dont les institutions de STI sont dotées de compétences, d'expertise, de ressources financières, de capacités d'infrastructure et d'équipement. Il est encourageant de constater qu'il est possible de bâtir des institutions de STI et de les utiliser pour la transformation socioéconomique, un bon nombre de pays africains apportant des succès concrets basés sur des stratégies et des initiatives qui peuvent facilement être adaptées à d'autres pays.

En particulier, malgré l'importance croissante accordée aux STI pour le développement de l'Afrique, d'importants goulots d'étranglement empêchent encore les pays de les utiliser dans le développement national. Les preuves indiquent que les pays africains n'ont pas de capacités humaines et institutionnelles spécifiques, ne disposent pas de compétences techniques et de ressources essentielles pour promouvoir les STI. Dans une certaine mesure, le retard de capacités dans les STI est lié aux priorités d'investissement des pays africains qui n'ont pas encore converti leurs engagements politiques en programmes concrets de développement fondé sur les STI. La moyenne actuelle des dépenses africaines en recherche et développement (R & D) est d'environ 0,5%, en-dessous d’1% du PIB promis en 1980 et à nouveau en 2005.  À moins que les pays ne renforcent les capacités de STI en vue d’innover et de promouvoir les STI pour le développement, l'Afrique risque d'être laissée pour compte dans la course à une mondialisation inclusive.

Parmi les principaux constats, le rapport montre que 91% des 44 pays africains interrogés considèrent la formation comme une priorité élevée ou très élevée dans les STI. Les autres domaines qui ont également été classés comme hautement ou très prioritaires ont été l'infrastructure des technologies de l'information et des communications (TIC) (80%), les droits de brevet et les marques de commerce (80%), l'investissement (75%), la production/publication de documents scientifiques (72%), la politique/stratégie (70%), la réglementation/les lois (65%).

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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