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L'Afrique ne peut pas accomplir sa transformation industrielle sans les think tanks

Abidjan
Côte d'Ivoire
09 avr, 2017

... Un Sommet exhorte les gouvernements, déjà sous pression politique, à tenir compte des conseils éclairés des think tanks et de les soutenir pour pousser la transformation de l'Afrique

Abidjan, le 9 avril 2017 (ACCBF) - La réalisation d'une croissance économique partagée et soutenue en Afrique, en particulier grâce à l'industrialisation fondée sur les ressources, ne sera qu'un rêve si les États n’appuient pas et n’agissent pas en en fonction des preuves qui leur ont été soumises par plusieurs des 700 think tanks du continent. C'est l'un des principaux appels à l’action du 4e Sommet des think tanks de l'Afrique organisé par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique - www.acbf-pact.org  qui vient de s’achever dans la capitale ivoirienne.

Le Sommet s’est tenu dans le contexte de la fin du récent super cycle des produits qui a exposé les pays africains qui dépendent trop de la collecte des revenus de la vente des ressources naturelles et des matières premières au prix de chocs économiques considérables. Les participants, venus de toute l'Afrique, ont déclaré : « L’un des principaux domaines d'intervention des think tanks [africains] est de concevoir et de fournir des avis sur les politiques publiques visant à promouvoir l'industrialisation dans les activités et les intérêts du secteur privé afin d’appuyer le développement industriel axé sur le secteur privé et une croissance économique soutenue. »

Ils ont exhorté les gouvernements africains, considérés comme les principaux bénéficiaires du travail effectué par les think tanks, à travailler avec des think tanks et des institutions de renforcement des capacités en Afrique, dont la plus éminente est la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, à aller au-delà de l’investissement dans l'industrialisation et à se concentrer également sur l'expansion des compétences et des capacités humaines afin de catalyser un processus de développement plus large.

Au cours des 3 jours de remue-méninges et d'échange d'idées intenses, à différents stades, les membres du gouvernement de la Côte d'Ivoire ainsi que les chefs d'institutions ont réexaminé l'importance de l'industrialisation et les processus pour y parvenir en Afrique.

Pour le ministre ivoirien de l'Industrie et des Mines, S.E. M. Jean-Claude BROU, représenté par son collègue du Ministère des Hydrocarbures, de l'énergie et du développement des énergies renouvelables, S.E. Thierry Tanoh, l'appel à l'industrialisation de l'Afrique « garantit la détermination et l'engagement de tous les intervenants », notamment les think tanks, les gouvernements et le secteur privé.

« L'Afrique a un besoin urgent de mettre en œuvre des politiques industrielles efficaces en vue d’améliorer considérablement son intégration avec les chaînes de valeur mondiales », a-t-il déclaré.

« En effet, le continent africain doit aller plus loin dans la transformation endogène de ses ressources agricoles et minérales afin d'assurer son développement économique et social », a-t-il poursuivi.

Mais comment le continent peut-il se transformer lorsque « les preuves montrent que, en Afrique, le secteur industriel représente environ 8,3% de la main-d'œuvre, ce qui est très inférieur à la part atteinte à leur apogée par les pays en développement axés sur l’industrie », comme l’a appris le Sommet par les déclarations du Pr. Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de l'ACBF.

« Cela montre que le rythme de l'industrialisation sur le continent demeure lent », a-t-il soutenu tout en ajoutant que « dans ce cadre et compte tenu de la nouvelle évolution, les 700 think tanks identifiés en Afrique peuvent et doivent jouer un rôle essentiel en tant qu'organisations conçues pour et susceptibles de réflexion et d’analyse à long terme, et être proactifs en fournissant les connaissances intellectuelles requises pour la transformation de l'Afrique. » Il a déclaré clairement que l'Afrique a besoin de l'expertise des think tanks maintenant plus que jamais pour réaliser son programme de transformation.

En clôturant le sommet au nom du Professeur Ramata Ly-Bakayoko, Ministre ivoirien de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, son représentant, le Pr. Jean Sylvain Bonny, a déclaré que son pays avait pris note des recommandations pertinentes du rassemblement et prendrait les mesures nécessaires pour aider à créer en Côte d'Ivoire un secteur industriel plus compétitif en vue d’une croissance forte et inclusive. Il a remercié ACBF, ses partenaires et les think tanks, notant que les propositions du Sommet sont une version gagnante tant pour les gouvernements africains et que pour ces institutions de recherche.

Téléchargez le bulletin du Sommet ici…

-FIN-

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Abel Akara Ticha

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Harare, Zimbabwe

+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279

Courriel : A.Ticha@acbf-pact.org

À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. Jusqu’ici, la Fondation a habilité les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des subventions, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La mise en place de l'ACBF a été une réponse aux graves besoins capacitaires de l'Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions autochtones en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui se concentre sur la rétention et l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations : www.acbf-pact.org

 

 

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


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L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


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La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
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L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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