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Les grands projets d'infrastructure en Afrique ont un besoin urgent de capacités de financement/d'exécution

Dakar
Sénégal
25 mar, 2017

Dakar(Sénégal), le 25 mars 2017 (ACBF-CUA-CEA) - Tout gouvernement et partenaire au développement en Afrique connaît le rôle pivot que l'infrastructure doit jouer dans la transformation du continent. Pourtant l’accent porté sur les bons systèmes et capacités de transformation de l'Afrique grâce à la planification et à la coordination du développement des infrastructures a quelque peu fait défaut. C’était là la position commune des panélistes et des participants à un événement parallèle de la Semaine africaine du développement édition 2017 dans laquelle ils ont réfléchi aux voies par lesquelles le continent peut mieux gérer et coordonner les projets d'infrastructure à grande échelle pour la planification du développement.

Il ressort des discussions qu’un sévère revers à l'exploitation de l'infrastructure pour le développement de l'Afrique qui s’est érigé était le manque criant de la capacité de rassembler le capital pour financer des projets clés.

« L’Afrique continue de s'attaquer aux compétences insuffisantes pour élaborer des propositions de projets finançables, mobiliser des partenaires financiers, établir des cadres juridiques et allouer des risques de manière à favoriser les conditions macroéconomiques », a déclaré le professeur Emmanuel Nnadozie, qui dirige la principale institution de renforcement des capacités du continent : la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF).

Il a étayé son point de vue par les conclusions d'une étude de l'ACBF datant 2016, qui a démontré que l'Afrique ne pouvait se vanter que d'une part de 3% du crédit financier mondial disponible pour les projets d'infrastructure. Sur les 2 billions de dollars américains prélevés dans le monde pour financer des projets d'infrastructure, seuls 59 milliards de dollars ont été alloués à l'Afrique, non pas que le continent soit satisfait du niveau de ses infrastructures, mais en raison du manque de projets finançables qui attirent davantage de fonds de la bourse mondiale.

Le directeur de la Division du renforcement des capacités de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), Dr. Stephen Karingi, a également réfléchi à la question de l'incapacité de mettre en place des projets finançables mais a déclaré : « Cela devient plus compliqué quand il s’agit de projets d’infrastructure transfrontaliers avec des capacités disproportionnées difficiles à exploiter." Il a affirmé qu'une formule clé pour combler les lacunes de capacités était que les partenaires tels que l'ACBF, la CUA et la CEA canalisent l’appui approprié aux unités de planification de l'infrastructure à travers les états africains.

Deux experts qui ont dirigé une étude commandée par l'ABCF, l'AUC et la CEA sur « la gestion et la coordination des projets d'infrastructure à grande échelle pour la planification du développement en Afrique » ont instruit divers intervenants présents sur les problèmes que les pays africains doivent résoudre pour exploiter les infrastructures en vue du développement. Il s'agit, entre autres, du suivi et de l'évaluation, de l'harmonisation des cadres juridiques, du leadership politique ainsi que de la production et du partage des connaissances.

Les participants ont évoqué la nécessité pour les concepteurs de projet d’approcher les parlements, de tirer des leçons de ce qui a réussi ailleurs, de chercher de meilleurs partenariats public-privé, d'impliquer plus profondément les organismes régionaux dans la planification des projets d'infrastructure et d'améliorer le coût de ces projets.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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