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Les sciences, les technologies et les innovations changent la donne en Afrique

Harare
Zimbabwe
21 mar, 2017

…Le Rapport révélateur de l'ACBF sur les capacités tracera la voie à suivre. Lancement le 28 mars

Harare (Zimbabwe), mars 2017 (ACBF) - La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) se prépare au lancement simultané en plusieurs lieux la 6e édition de sa publication phare : le Rapport sur les capacités en Afrique (RICA) le 28 mars 2017. Le rapport de cette année, basé sur des études empiriques menées dans 44 pays africains, met l'accent sur « le renforcement des capacités en sciences, technologies et innovations en vue de la transformation de l'Afrique » et vise à donner des indications claires sur ce que le continent doit faire pour tirer parti du potentiel énorme en sciences, technologies et innovations (STI) pour devenir économiquement concurrentiel.

Prenant la parole avant le lancement principal qui aura lieu au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à partir de 12H30 heure locale, à Dakar, dans le cadre de la Semaine africaine du développement de cette année, convoquée par la Commission de l'Union africaine et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, le Secrétaire Exécutif, le Pr. Emmanuel Nnadozie,- a souligné quelques-uns des facteurs de motivation qui ont justifié le document de recherche et consultatif sur les politiques :

« Bien que les deux tiers des pays africains aient des politiques et des stratégies de STI, leur capacité à les mettre en œuvre reste très faible », a-t-il déclaré.

« En fait, les conclusions récentes de l'ACBF ont montré que le continent a une pénurie énorme de 4,3 millions d'ingénieurs et 1,6 million d’agronomes et de chercheurs agricoles. La plupart des pays africains ont des institutions de STI sous-développées et ne parviennent pas à générer ni à déployer efficacement des connaissances et des innovations technologiques en vue du développement socio-économique. Vous remarquerez ceci dans la façon dont les institutions de STI sont insuffisamment dotées de compétences, d'expertise, de ressources financières, de capacités d'infrastructure et d'équipement », a-t-il ajouté.

Le rapport devrait galvaniser les dirigeants africains, qui ont manifesté un grand intérêt pour la promotion du développement des sciences, des technologies et des innovation (STI) dans les années à venir, de sorte à traduire leurs engagements par des actes, à aller de l'avant. Ces engagements ont été clairement exprimées par l'adoption d'une stratégie décennale des sciences, technologies et innovations pour l'Afrique (STISA-2024) en juin 2014 lors de la 23e Session ordinaire du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine. La stratégie lie les sciences, les technologies et les innovations à la transformation économique durable de l'Afrique. Le renforcement des capacités adéquates pour les institutions et les individus ainsi que les investissements nécessaires pour la rétention et l’utilisation de ces capacités en Afrique est donc cruciale.

Lancement en plusieurs lieux

L’ACBF transmettra les principaux messages du Rapport lors de son lancement à Dakar, tandis que ses partenaires seront en contact avec divers publics grâce à un lancement simultané à Harare (Zimbabwe), où se trouve son siège, ainsi qu’à son bureau pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, à Accra (Ghana).

Les autres lieux africains où les lancements ont été prévus sont : Abuja (Nigéria), Addis-Abeba (Éthiopie), Dar es-Salaam (Tanzanie), Kigali (Rwanda), Lomé (Togo), Rabat (Maroc) et Yaoundé (Cameroun).

La Fondation a également obtenu l’appui de l’un de ses partenaires, International Idea, pour un lancement à Stockholm.

Le lancement du RICA réunira des responsables gouvernementaux, d'autres décideurs, des experts, des chercheurs, des acteurs de la société civile et du secteur privé, ainsi que les médias et décideurs concernés par les sciences, les technologies et les innovations en Afrique en vue de faciliter l'échange de leçons, d’expériences et d’actions.

-FIN-

 

 

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Abel Akara Ticha – Chargé principal de la Communication 
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Harare, Zimbabwe
+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Courriel : A.Ticha@acbf-pact.org

À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. Jusqu’ici, la Fondation a habilité les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des subventions, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La mise en place de l'ACBF a été une réponse aux graves besoins capacitaires de l'Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions autochtones en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui se concentre sur la rétention et l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations : www.acbf-pact.org

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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