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Repositionner les CER de l’Afrique en vue de l’intégration du continent : Abuja plante la semence

Harare/Abuja
07 juin, 2017

Harare/Abuja, le 7 juin 2017 (ACBF) – En raison de la place centrale des Communautés économiques régionales (CER) dans l'intégration africaine et la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'UA, les déficits de capacité au sein des CER sont devenus inquiétantes pour les dirigeants et les planificateurs africains.

Ce qui est frappant est que deux rapports publiés au cours des trois dernières années par le leader en renforcement des capacités du continent, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), ont démontré que les huit CER reconnues par l'UA ont des déficits de capacité, ce qui en fait une situation qui nécessite une action d'urgence.

En conséquence, l'ACBF, de concert avec le Bureau de liaison de la CÉDÉAO auprès de l'UA et l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (International IDEA) ont invité les huit CER de l'Afrique à une retraite stratégique au siège de la CÉDÉAO à Abuja du 8 au 9 juin 2017 pour élaborer une feuille de route qui permettra aux CER de remplir leur mission de mobilisation de la transformation économique de l'Afrique, en particulier la mise en œuvre du premier plan décennal de l'Agenda 2063 ainsi que l'intégration continentale.

Ces CER sont : la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO), la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), l'Union du Maghreb arabe (UMA), le Marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).

En janvier 2015, les CER ont chargé la CéDéAO de coordonner et de diriger le processus de coopération entre les CER visant à développer un programme de planification stratégique et de renforcement des capacités pour les CER, entre autres. Le mandat consistait à reconnaître l'engagement manifesté par la CÉDÉAO de collaborer avec d'autres CER au fil des ans. Ainsi, compte tenu de sa position unique, le bureau de liaison de la CÉDÉAO à l'UA est devenu le pont entre la CÉDÉAO et l'UA et la CÉDÉAO et les autres CER.

C’est en vertu de ce mandat que la prochaine retraite stratégique se déroule au siège de la CÉDÉAO. Les hauts fonctionnaires des CER, la CÉDÉAO, l’ACBF et IDEA participeront à cette réunion. Les principaux orateurs comprendront le Pr. Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de l'ACBF, Pr. Adebayo Olukoshi, Directeur régional d’IDEA pour l'Afrique et l'Asie occidentale ainsi que et des représentants de la CÉDÉAO.

Financée par l'ACBF et IDEA, la retraite d'Abuja sera la première étape d'un programme global de planification stratégique et de renforcement des capacités pour les CER, tel que recommandé par le Rapport sur la réforme institutionnelle de l'UA présenté par le Président Paul Kagame lors du 28e Sommet de l'UA en janvier 2017.

Le rapport de Kagame a appelé à une revitalisation et un repositionnement des CER pour leur permettre de jouer leur rôle critique en tant qu'acteurs clés de la transformation structurelle des économies africaines.

La retraite fait également partie des initiatives visant à rechercher les moyens de mettre en œuvre les recommandations de l'enquête de l’ACBF de 2016 sur les besoins en capacités des CER et les stratégies pour y remédier.

L'enquête a révélé qu'il existait une lacune dans les capacités des CER quant à leur contribution à la transformation structurelle de l'Afrique. Ce n'était pas seulement parce que les CER se trouvaient à différents niveaux de développement et d'intégration, mais aussi parce que plusieurs d'entre elles connaissaient des déficits de capacités techniques, de planification et politiques les empêchant de poursuivre un programme d'intégration continentale plus profond.

Durant la dernière décennie, de nombreuses interventions de l'ACBF ont cherché à faire progresser le programme d'intégration régionale de l'Afrique en renforçant les CER en tant que plates-formes d'harmonisation des politiques et d'amélioration du commerce entre les pays membres.

La retraite d'Abuja trouvera donc des moyens pratiques de soutenir les CER dans leurs efforts pour mettre en exergue le développement des capacités dans leurs plans d'action pour faciliter la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et renforcer les synergies entre elles pour l'intégration continentale.

-FIN-

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Abel Akara Ticha

Chargé principal de la Communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Harare, Zimbabwe
+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Courriel : A.Ticha@acbf-pact.org                                                                                                                                                    

À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

Créée en 1991, l'ACBF renforce les capacités humaines et institutionnelles en vue de la bonne gouvernance et du développement économique en Afrique. Jusqu’ici, la Fondation a habilité les gouvernements, les parlements, la société civile, le secteur privé et les établissements d'enseignement supérieur dans plus de 45 pays et 6 communautés économiques régionales. L'ACBF appuie le renforcement des capacités en Afrique par la mobilisation et l'utilisation des ressources pour le renforcement des capacités, par des subventions, des investissements et la gestion de fonds, les services de connaissances, la promotion de l'innovation dans le renforcement des capacités et les services consultatifs en matière de renforcement des capacités. La mise en place de l'ACBF a été une réponse aux graves besoins capacitaires de l'Afrique et aux défis d'investissement dans le capital humain et les institutions autochtones en Afrique. Les interventions de l'ACBF reposent sur quatre principes : le caractère central des capacités dans le processus du développement en Afrique, le rôle crucial d'un partenariat et d'une approche axée sur la demande pour relever les défis en matière de capacités, l'appropriation et le leadership africains dans le processus de renforcement des capacités, ainsi qu’une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités qui se concentre sur la rétention et l’utilisation des capacités. Pour de plus amples informations : www.acbf-pact.org

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
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À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


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La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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