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L'investissement de l'ACBF dans le capital humain et institutionnel est essentiel pour soutenir la croissance de l'Afrique

« Les efforts de renforcement des capacités de l'ACBF restent essentiels à la croissance économique en Afrique et devraient soutenir l'émergence continue des lions économiques de l'Afrique et de la viabilité de leur performance économique remarquable », a déclaré le Secrétaire exécutif de la Fondation, le professeur Emmanuel Nnadozie, à la Conférence annuelle d’Oxford sur l’Afrique qui a eu lieu du 22 au 23 mai 2015.

Durant les 24 dernières années, l'ACBF a investi dans le capital humain par la formation de conseillers politiques de niveau intermédiaire dans l'économie et dans la gestion du secteur public. Elle a également appuyé et renforcé les capacités des institutions africaines en investissant dans la recherche et l'analyse des politiques pour l'élaboration des politiques, en partenariat avec 35 groupes d’experts à travers l'Afrique, dont la plupart ont été établis par l'ACBF.

Ces investissements se révéleront cruciaux car ils créeront un environnement dans lequel la croissance sera soutenue. « En effet, un certain nombre d'économies africaines obtiennent des résultats exceptionnels, et devraient gagner une place aux côtés des tigres asiatiques», a noté le professeur Nnadozie. «La croissance économique de ces pays devrait se répercuter sur les régions et les pays voisins. L'Afrique doit maintenant travailler pour créer un environnement adéquat pour que cela se produise. »

En outre, le professeur Nnadozie a dit qu’en tant que pôles de croissance continentale, l'effet domino que les lions économiques ont sur les pays voisins est important dans la promotion de l'intégration régionale, l'intégration économique et la transformation structurelle. « Comme nous le savons tous, les pays ont besoin de « bons voisins » afin d'atteindre ou de maintenir la croissance économique », a-t-il ajouté.

« Nous nous concentrons sérieusement sur les besoins de capacités pour une croissance soutenue. Le travail que nous, l’ACBF, faisons, fournit un appui aux objectifs généraux du continent, entre autres la transformation structurelle, l'intégration régionale et la croissance économique et inclusive. »

Les chiffres fournis par des économistes montrent que l'Afrique est le deuxième marché à plus forte croissance dans le monde. Les «lions africains» deviennent aujourd'hui plus que jamais une force avec laquelle il faut compter et maintenant le reste du monde leur prête attention. Le PIB de l'Afrique devrait atteindre les 2,6 billions de dollars américains en 2020 alors que les dépenses de consommation s’élèveront à 1,4 billions de dollars.

Selon la Banque mondiale, le taux de croissance de l'Afrique continue d'augmenter, avec une pointe de  de 4,6% en 2014, de 5,2% en 2015-2016 et de 5,3% en 2017 en Afrique sub-saharienne, malgré l'augmentation des attaques terroristes et l'effet négatif du virus Ebola sur la croissance économique. Ces projections sont bien au-dessus de la moyenne des pays en développement, qui est de 3,9%.

Les secteurs clés qui contribuent à la croissance collective du PIB de l'Afrique comprennent les ressources naturelles, la vente au détail, l'agriculture, les finances, le transport et les télécommunications. Des améliorations dans la stabilité politique et les réformes économiques ont contribué à la croissance.

« Ce portrait saisissant des économies dynamiques de l'Afrique suggère en effet que les puissances économiques traditionnelles (l’Egypte en Afrique du Nord, le Nigéria en Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Sud en Afrique australe) doivent se transformer en véritables lions économiques et servir de locomotives dans leurs différentes régions», explique le professeur Nnadozie

Il ajoute: «Les autres pays au potentiel prometteur dont la transformation en lions économiques va stimuler la transformation régionale sont l'Éthiopie et le Kenya, en Afrique de l'Est, et la République démocratique du Congo (RDC), en Afrique centrale. »

Le thème de la Conférence Oxford sur l’Afrique était : « l'Afrique, un continent dynamique: les personnes, la politique et les affaires par-delà les frontières ».

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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