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Les experts affirment que le développement institutionnel et du capital humain est vital pour la transformation de l’Afrique

Kigali
Rwanda
15 mar, 2016

Renforcer les institutions et fournir des capacités suffisantes aux professionnels seront un catalyseur pour contribuer à transformer les économies africaines qui ont récemment été estropiées par divers facteurs. Les experts mènent actuellement une campagne pour un changement drastique en vue de faire faire progresser le continent.

Ceci a été souligné dans le premier Forum sur la transformation de l’Afrique, qui a lieu à Kigali, au Rwanda. Des experts économiques, des décideurs et des responsables gouvernementaux venus de divers lieux du continent y sont réunis pour délibérer sur les meilleurs mécanismes de la transformation économique de l'Afrique de manière à avoir un impact positif sur les citoyens pauvres, ainsi que sur la croissance des économies.

Ce forum de deux jours, organisé par le Centre africain pour la transformation économique, en partenariat avec le gouvernement rwandais, a lieu les 14 et 15 mars 2016.

Les participants conviennent que les gouvernements africains ont besoin de s'ajuster et de se lancer dans la prestation d’un renforcement adéquat des capacités, car cela aboutira à la transformation économique nécessaire et urgence pour que l'Afrique devienne plus facilement un concurrent de taille mondiale en termes de commerce et d'investissement.

Pr Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique(ACBF), qui est un expert en économie et en développement, estime qu'il est nécessaire que les établissements africains d'enseignement supérieur entreprennent non l'apprentissage théorique, mais plutôt des études scientifiques pratiques qui, dit-il, jouent un rôle central dans le développement économique.

« Nous devons considérer le capital humain comme moteur du changement économique. Si l’on ne dispose pas de compétences, l’on ne peut pas parler de transformation et cela signifie que nous avons besoin des universités pour sensibiliser les jeunes Africains sur la façon de résoudre leurs problèmes économiques et propulser ce continent à un autre niveau », a-t-il dit.

Pr Nnadozie, qui était parmi les intervenants sur le thème « Mise en œuvre des stratégies nationales de transformation », a noté en outre que la volonté politique est un autre facteur essentiel pour accélérer la transformation économique du continent.

«Les gouvernements ayant des dirigeants visionnaires auront toujours de meilleurs résultats par rapport aux autres. Voilà pourquoi nous avons besoin d'une volonté politique de maîtriser la performance des institutions », a-t-il dit.

Il a félicité le gouvernement rwandais, qui est actuellement considéré comme un modèle en matière d'établissement d’initiatives possibles qui ont facilité la croissance durable, disant qu'il est impératif pour les autres pays de présenter des initiatives de développement qui permettront d'offrir des opportunités d'emploi aux citoyens.

Avec l’appui de l'ACBF et d'autres organisations, le Rwanda a réussi à maintenir un taux de croissance annuel de 7 pour cent.

Certains des défis mis en évidence qui continuent d'entraver le développement économique du continent comprennent un leadership médiocre, qui favorise la corruption, une main-d'œuvre qualifiée incompétente, qui, selon certains, provient du népotisme au sein des gouvernements, des infrastructures inadéquates telles que les réseaux routiers en déliquescence, ainsi que l'instabilité politique qui conduit à la destruction des infrastructures existantes et à la perte de vies.

Les experts ont également noté que les gouvernements passent beaucoup de temps à discuter de les voies pour éliminer certains défis, tels que les barrières commerciales, lesquelles finissent par être inefficaces en raison d'un engagement politique faible, insistent sur la nécessité de repenser et d'élaborer des stratégies pour d'autres actions qui puissent aboutir à l’élimination de toutes les barrières commerciales en place afin de promouvoir le commerce intra-régional.

Cependant, en dépit de quelques difficultés, certains pays africains ont effectivement réussi à persévérer en lançant de nouveaux mécanismes pour maintenir constamment leurs économies en pleine croissance. Le Rwanda, l’Éthiopie et l’île Maurice sont parmi ceux qui ont continué à faire briller la flamme de la croissance économique malgré les sombres défis historiques.

Dans le cas du Rwanda, Claver Gatete, le ministre rwandais des Finances et de la planification économique, a indiqué que le pays avait lancé une nouvelle stratégie économique qui agit comme un modèle d’orientation économique pour le pays. Ceci, selon le ministre, a donné des résultats positifs.

« Cependant, l’histoire ne fait que commencer. Nous prenons délibérément des mesures pour propulser rapidement cette transformation grâce à notre Stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté. Ceci dépend de l'augmentation du commerce, en particulier les exportations, ce qui facilite l'urbanisation, le développement d'une économie verte et résiliente au climat; l’accroissement de la productivité et de l'emploi des jeunes avec un accent particulier sur l'emploi non agricole ; le développement rural, y compris une productivité agricole élevée et une gouvernance responsable qui fournisse une plate-forme où les citoyens s’e concertent et trouvent des solutions novatrices aux problèmes de développement », a-t-il dit dans son exposé lors du Forum.

La Stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté (EDPRS) a été conçue pour propulser le pays au niveau de la classe de pays à revenu intermédiaire d'ici 2020.

Dr Kingsley Y. Amoako, Président du Centre africain pour la transformation économique, a noté que pour que la transformation ait lieu, un partenariat public-privé et la mobilisation des ressources internes et externes seraient nécessaires.

«La transformation ne peut avoir lieu sans un leadership engagé et éthique. Il ne peut avoir lieu sans une collaboration soutenue entre les secteurs public et privé. Il ne peut avoir lieu sans une meilleure coordination entre les organes clés du gouvernement dans la formulation et la mise en œuvre des stratégies. Il ne peut avoir lieu sans la mobilisation et l'allocation judicieuse des ressources internes et externes », a-t-il noté.

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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