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Les dirigeants africains doivent donner l'exemple par une position forte contre la corruption

Addis Ababa
Ethiopie
26 jan, 2018

Addis-Abéba/Harare, le 26 janvier 2018 (ACBF) « Les dirigeants africains doivent être à la tête de la lutte contre la corruption, en donnant des exemples montrant qu'ils sont fortement opposés à ce mal », a déclaré le professeur Emmanuel Nnadozie, Secrétaire exécutif de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF).

S'entretenant avec des journalistes couvrant le 30e Sommet de l'UA à Addis-Abeba, le Secrétaire exécutif de l'ACBF a également déclaré que les dirigeants africains peuvent montrer un leadership fort en donnant la priorité à la lutte contre la corruption.

« Le conseil que nous donnons aux Etats membres africains de l'UA et de l'ACBF est qu'ils doivent veiller à donner la priorité à la lutte contre la corruption entre autres choses », a déclaré le professeur Nnadozie. À cette fin, il a souligné que la lutte contre la corruption ne concerne pas seulement l'application de la loi par le système judiciaire, mais aussi le changement des mentalités à travers divers mécanismes. « Le leadership et l'exemple sont également extrêmement importants », a-t-il ajouté.

« Tout chef d'Etat doit être le commandant en chef de la lutte anti-corruption, parce que les chefs d’état doivent indiquer clairement au sommet que la corruption est inacceptable. Ils doivent aussi être eux-mêmes incorruptibles afin qu'ils soient à même de réussir la campagne », a expliqué le professeur Nnadozie.

La délégation de l'ACBF, dirigée par Pr. Nnadozie, aborde également diverses parties prenantes en marge du Sommet en mettant l'accent sur l'importance du renforcement des capacités, une spécialisation de base de la Fondation.

Le 30e Sommet de l'Union africaine (UA) est en cours au siège de l'Union dans la capitale éthiopienne, Addis-Abéba, avec pour thème « Gagner la lutte contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l'Afrique ». L'ACBF soutient que lutter efficacement contre la corruption aidera l'Afrique à optimiser les investissements dans la révolution des compétences qui facilitera sa transformation accélérée et durable grâce à une mise en œuvre réussie des plans nationaux de développement, de l'Agenda 2063 et des Objectifs de développement durable. Le thème du sommet de cette année est en harmonie avec les quatre piliers de la Stratégie de l'ACBF pour la période 2017-2021, à savoir : 1) permettre la réalisation efficace des priorités de développement du continent, 2) aider les pays à obtenir des résultats tangibles en matière de développement, 3) renforcer la contribution du secteur privé et de la société civile au développement durable et 4) tirer parti des connaissances et de l'apprentissage pour accroître l'efficacité du développement.

Parmi les nombreuses directives fondées sur des preuves et sur le renforcement des capacités, l'ACBF a élaboré, à la demande de l'UA et de ses États membres, le rapport intitulé « Cadres institutionnels pour la lutte contre la corruption dans le secteur public en Afrique », qui examine le nombre d'institutions publiques créées pour éradiquer la corruption dans différents pays africains. Il donne des indications sur la manière de s'attaquer à la corruption pour accélérer la mise en œuvre des plans de développement. L'étude reconnaît les énormes difficultés rencontrées par les organismes de lutte contre la corruption dans les pays pris comme échantillon pour renverser les pratiques dangereuses de la corruption et recommande des outils prêts à l'emploi pour relever ce défi.

Les moyens d'éradiquer la corruption, note le rapport, incluent : réduire les possibilités pour les fonctionnaires d'agir de manière corrompue en réduisant leur pouvoir discrétionnaire, renforcer la responsabilisation en renforçant les mécanismes de surveillance et de punition, accroître la compétitivité de l'économie afin de réduire les incitations à la corruption et arrêter l'ingérence des autorités de l'État dans la détermination des prix du marché, qui peuvent être un moyen de corruption avec le secteur privé. Le document identifie également l'autonomisation de la société civile et la réforme de l'environnement politique pour le rendre plus compétitif, comme d'autres moyens de réduire l'incidence de la corruption en Afrique afin de faire place à une prestation transparente du secteur public et privé vers la transformation. « Le thème du Sommet, qui porte sur la lutte efficace contre la corruption pour garantir la transformation de l'Afrique, est très pertinent et opportun pour permettre au continent de parvenir à des résultats tangibles dans la mise en œuvre de l'Agenda 2063 et des ODD », a dit Emmanuel Nnadozie, le Secrétaire exécutif de l'ACBF, avant la réunion.

« Pendant longtemps, la discussion autour de la lutte contre la corruption pour améliorer la mise en œuvre des politiques et la prestation des services en Afrique a été centrée sur le changement de comportement et de mentalité, alors que les preuves sur le terrain révèlent de graves lacunes dans la capacité des institutions appelées à lutter contre la corruption à effectuer leurs tâches ardues d'une manière holistique et axée sur les résultats », a-t-il ajouté. Le Professeur Nnadozie a déclaré que l'ACBF apporterait de nouvelles perspectives sur la capacité à lutter contre la corruption en proposant des mécanismes pour coordonner le travail de ces institutions avec des cadres en vue de la compétitivité économique et politique, de l'efficacité judiciaire et du leadership transformateur, entre autres.

Dans le contexte du Sommet, l’ACBF travaille également avec la Commission de l'Union africaine (CUA) pour mettre en place un instrument juridique solide en vue d'optimiser son statut d'Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités sur le continent.

Un tel instrument renforcera la coordination entre la Fondation, la CUA et d'autres organismes continentaux pour fournir des conseils/services opportuns en matière de développement et de capacité à tous les États membres de l'UA. Cela permettra d'éviter les doubles emplois et d'optimiser les services permettant aux États membres de combler les lacunes de leurs plans en matière de transformation accélérée et de développement durable.

-FIN-

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Abel Akara Ticha

Chargé principal de la communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Harare, Zimbabwe
+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Email : A.Ticha@acbf-pact.org

À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)

Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.

Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.

À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.

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