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Les think tanks africains ont besoin de l'appui des gouvernements et des partenaires au développement

Nairobi
Kenya
26 avr, 2019

Le Secrétaire exécutif de l'ACBF, le Professeur Emmanuel Nnadozie, a demandé avec instance aux gouvernements africains et aux partenaires au développement de continuer d’appuyer les think tanks africains par le biais d'une approche coordonnée afin que ceux-ci puissent mieux soutenir les pays africains et apporter des solutions locales au questions de développement du continent. Prof. Nnadozie, lors de l'ouverture du 6e Sommet des think tanks africains à Nairobi, au Kenya, le 24 avril, a déclaré : « Les think tanks sont confrontés à des défis, dont le principal est la durabilité. Les think tanks de nombreux pays n’ont pas obtenu l’appui escompté des gouvernements africains et du secteur privé et il convient de s’attaquer à ce problème.

"Nous, l’ACBF, nous engageons à faire des think tanks africains des partenaires intellectuels stratégiques et des institutions fiables pour la prestation de solutions locales permettant de relever les défis de la mise en œuvre du développement durable de l’Afrique », a ajouté le Secrétaire exécutif.

Le thème du Sommet de cette année, le 6e édition d’une série qui a débuté en 2014, est : « Relever les défis de la mise en œuvre pour le développement durable de l’Afrique ».

Organisé à Nairobi du 24 au 26 avril, le sommet a pour objectif d'informer les décideurs et les chercheurs de solutions sur la manière dont les think tanks peuvent contribuer de manière significative à la résolution des questions de mise en œuvre des politiques sur le continent, en particulier en ce qui concerne l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les ODD des Nations Unies, grâce au partage des connaissances sur les bonnes pratiques permettant de garantir le succès de la mise en œuvre des politiques et des stratégies.

« Nous espérons que, par l’intermédiaire du réseau des think tanks africains, hébergé par l’ACBF, nous continuerons à promouvoir l’usage des think tanks », a déclaré Pr Nnadozie. « En réalité, notre réunion d’aujourd’hui et celles des deux jours à venir me rassurent, car tous les gouvernements africains ainsi que les principaux organismes continentaux et partenaires au développement ici présents, apporteront un soutien accru à ces institutions stratégiques, étant donné leur rôle dans l’élaboration des politiques et la vie publique.

Il a présenté un argument de poids sur la nécessité des partenariats pour soutenir des think tanks plus forts et plus durables au sein d’institutions de coordination telles que l’ACBF, qui est l’agence spécialisée du renforcement des capacités de l’Union africaine.

« Pour que les think tanks jouent mieux leur rôle, il faut accorder une attention particulière au renforcement des capacités à long terme et les aider à demeurer indépendants dans la définition de leur programme de recherche afin d’appuyer la transformation socio-économique du continent », a déclaré le Secrétaire exécutif.

« Cela est mieux fait grâce à une approche coordonnée si l’on veut répondre efficacement à leurs besoins afin de pouvoir contribuer de manière optimale aux besoins de transformation du continent. J'appelle donc toutes les principales parties prenantes continentales et les gouvernements africains à apporter le soutien politique et financier nécessaire à l'ACBF et à la Commission de l'Union africaine afin de coordonner et de travailler avec les think tanks sur les initiatives et stratégies proposées pour relever les défis de la mise en œuvre des politiques en Afrique. Je souhaite que, dans un an, lors de notre septième sommet, les think tanks présents ici apportent des exemples de réussite sur la manière dont ils ont influencé la mise en œuvre des politiques et des programmes dans leurs pays. »

Touchant davantage ses auditeurs, Pr Nnadozie a déclaré que les think tanks et les instituts politiques avaient contribué à améliorer les performances en matière de gestion macroéconomique et à enraciner l'élaboration et l'évaluation de politiques fondées sur des preuves.

Les think tanks ont également toujours joué un rôle crucial dans la transformation socioéconomique fondée sur des données probantes. Ainsi, leur expertise est d’autant plus nécessaire que les pays africains manquent de capacités de mise en œuvre de leurs politiques. Le Secrétaire exécutif a donc appelé les think tanks africains eux-mêmes à partager leurs expériences sur la manière dont ils ont aidé les pays à mettre en œuvre leurs politiques, ainsi qu'à élaborer des plans d'action clairs et des moyens innovants pour continuer à aider le continent à faire face aux défis de leur mise en œuvre.

Il a ajouté : « Les think tanks ont également été très actifs dans l'élaboration de stratégies de réduction de la pauvreté et ont aussi fourni des études fondamentales dans des domaines tels que l'agriculture et le commerce et la diversification des exportations. Ces exemples de réussite se retrouvent dans des pays de la région, tels que le Botswana, le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda.

« Étant donné les succès et les diverses solutions apportées par les think tanks à ce jour, nous pensons que nos think tanks africains, dont beaucoup sont des think tanks de classe mondiale, ont suffisamment mûri pour proposer des solutions à des problèmes tels que la mise en œuvre des politiques, en accordant une attention particulière aux aspects liés au développement du leadership transformateur, au renforcement des compétences essentielles et à l'établissement de partenariats. »

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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