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Pour relever les défis de mise en œuvre, les pays africains doivent avoir un leadership approprié

Nairobi
Kenya
23 avr, 2019

« Bien que l’Afrique ait la capacité de réaliser tout son potentiel, il lui faut des capacités suffisantes pour mettre en œuvre avec succès son programme de développement », a déclaré Henry K. Rotich, Secrétaire du Cabinet du Kenya, chargé du Trésor national et de la Planification.

Prenant la parole lors la cérémonie d'ouverture du 6e Sommet des think tanks africains, organisé par l'ACBF et ses partenaires à Nairobi, au Kenya, l’honorable Rotich a déclaré que diverses solutions avaient été proposées dans le passé pour résoudre les questions de mise en œuvre des politiques de l’Afrique, mais aucune solution durable n’a été trouvée à ce jour.

Le Sommet, qui se tient du 24 au 26 avril, a pour thème: « Relever les défis de la mise en œuvre pour le développement durable de l’Afrique ».

L’honorable Rotich a déclaré que le thème du Sommet était tout à fait d'actualité, car l'Afrique en était à ses débuts dans la mise en œuvre de l'Agenda 2063 de l'UA et des objectifs de développement durable de l'ONU.

« En s'attaquant aux questions de mise en œuvre des politiques, l’on contribuera grandement à la réalisation du développement durable pour l'Afrique », a déclaré le secrétaire du Cabinet. Faisant valoir que le leadership transformateur était la clé de la réussite de la mise en œuvre des projets et programmes de développement, l’honorable Rotich a déclaré que les pays africains avaient besoin d'un leadership approprié, tant au niveau des États qu’au niveau non-étatique, pour relever les défis de la mise en œuvre tels que la continuité des politiques gouvernementales, les capacités humaines et les dépenses publiques, ainsi que la responsabilité financière.

« Je tiens à saluer le rôle joué par l'ACBF au cours des trois dernières décennies dans la résolution des questions de capacités de l'Afrique », a déclaré le Secrétaire du Cabinet. « Ceci, notamment en améliorant la qualité et la pertinence de la recherche sur les politiques et en renforçant l'engagement politique des acteurs gouvernementaux et non-étatiques, ainsi que l'utilisation de produits et services stratégiques. »

« L’ACBF a également soutenu les compétences institutionnelles et humaines des centres de politiques et des think tanks afin de soutenir efficacement les processus de politique publique. Je pense que beaucoup de think tanks présents ici aujourd'hui ont bénéficié du soutien de l'ACBF à un moment donné », a-t-il ajouté.

Parlant des think tanks, l’honorable Rotich a déclaré que le développement de think tanks en Afrique était un phénomène relativement récent. Cependant, la contribution des think tanks aux processus politiques des gouvernements a déjà été ressentie à l'échelle du continent, avec une pression importante pour améliorer la gouvernance.

« L’Afrique a depuis lors connu une augmentation notable du nombre de think tanks, a-t-il déclaré. qui s'élève aujourd'hui à plus de 660, représentant 8,5% du nombre total de think tanks. »

« La multiplication des think tanks en Afrique est précipitée par la présence de réformes politiques, économiques et sociales dynamiques, qui offrent aux think tanks une opportunité à exploiter », a déclaré l’honorable Rotich.

« En outre, avec l'expansion de l'espace démocratique, les pays africains offrent des conditions équitables à l'épanouissement de divers think tanks, y compris ceux affiliés à des gouvernements, tels que KIPPRA (Institut kényan pour la recherche et l'analyse des politiques publiques). »

« Ces développements, a-t-il dit, appellent les think tanks, les centres politiques, les réseaux et les décideurs politiques à travailler ensemble pour renforcer les liens entre la recherche et les politiques, ce qui est essentiel pour le développement de l'Afrique. »

« On m'a informé que les parties prenantes invitées aujourd'hui représentaient certains des plus formidables think tanks du continent », a-t-il déclaré. « Je vous exhorte donc à identifier de manière tangible, lors de vos délibérations sur les domaines d'intervention du Sommet, les domaines d'intérêt communs dans lesquels nous pouvons nous engager, en réalisant l'Agenda 2063 de l'UA, la Zone de libre-échange continentale africaine et les ODD, entre autres plans de développement. J’espère que ce sommet mettra en lumière les approches pratiques permettant de mettre en œuvre avec succès les politiques en Afrique, en tenant compte des expériences et des bonnes pratiques spécifiques des pays. Ceci inclut le renouvellement et le renforcement de l’engagement des think tanks africains à appuyer de manière proactive la mise en œuvre des stratégies nationales, des plans de développement régionaux et continentaux. »

L’honorable Rotich a exhorté le Sommet à réfléchir sur la manière de renforcer la plate-forme de réseautage par un échange fructueux d’idées, de connaissances et d’expériences pertinentes, ainsi que de bonnes pratiques sur les mesures à prendre pour relever efficacement les défis de la mise en œuvre en Afrique.

 

Ken Ofori Atta

Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


Honorable Ken Ofori Atta, Ministre des Finances du Ghana et actuel Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF
Goodall Gondwe

L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


Honorable Goodall Gondwe, ancien Président du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF et Ministre des Finances du Malawi
Lamin Momodou

À notre avis, les réalisations remarquables de l'ACBF au cours des 26 dernières années ne sont pas fortuites. Elles sont le fruit d’un travail acharné, du dévouement, de l’engagement, d’un leadership déterminé, de l’appui des pays membres et d’un partenariat productif.


M. Lamin Momodou MANNEH, Directeur du Centre de service régional du PNUD pour l'Afrique
Erastus Mwencha

La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


S.E. Erastus Mwencha, Président du Conseil d’administration de l'ACBF
Thomas Kwesi Quartey

L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


S.E. Thomas Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l'UA
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