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Le programme australien appuyé par l'ACBF bénéficie aux communautés vulnérables en Zambie et au Zimbabwe

04 mai, 2015

Il y a trois ans, le gouvernement australien a contracté la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) pour fournir un appui logistique et administratif au Plan d’action Communautaire australo-africain (AACES). Il contribue à réduire la pauvreté en Afrique à travers la sécurité alimentaire, la santé de la mère et de l’enfant, et des interventions de fourniture d'eau et d'assainissement dans des communautés, avec une attention particulière accordée aux femmes, aux enfants et aux personnes vivant avec un handicap. En tant que facilitateur de ressources, l’ACBF fournit un appui logistique et administratif à ce programme qui améliore la vie de nombreuses personnes sur le continent.

Au Zimbabwe, dans les provinces de Mashonaland Est, Masvingo et Manicaland, les organisations non-gouvernementales (ONG) financées dans le cadre de l’AACES ont appuyé l'amélioration de la santé de plus de 13 000 femmes et enfants. Ceci a été réalisé grâce à des méthodes modernes de planification familiale, la vaccination des enfants, et des services d’accouchement sûrs et propres. Près de 5000 femmes faisant de la petite agriculture ont également amélioré leur productivité agricole grâce à un financement australien pour engrais et semences et l'accès aux services de vulgarisation agricole. En outre, plus de 17 000 personnes ont eu accès à l’eau potable en continu, à des installations sanitaires adéquates et des pratiques hygiéniques sûres.

Les ONG appuyées par l'Australie dans le cadre du programme AACES ont apporté une contribution importante à l'amélioration de l'accès des femmes et des enfants à l'eau potable et aux services de santé. Cela a eu des effets positifs sur les activités quotidiennes des enfants, telles que se rendre à l'école, et pour les femmes enceintes, cela s’est traduit par des accouchements sûrs de bébés bien portants. « Nous les encourageons dans leur important travail qui est de rendre meilleure la vie des gens. » a déclaré S.E. M. Matthew Neuhaus, alors ambassadeur de l'Australie pour le Zimbabwe, la Zambie, le Malawi et la République démocratique du Congo.

Un acteur clé du programme est la Community Technology Development Trust ainsi que Plan International Zimbabwe, qui travaillent avec des cliniques de soins de santé du secteur privé pour fournir des services de la santé sexuelle et reproductive durables et rentables. Une augmentation de l'accès aux services de santé signifie que les femmes peuvent prendre des décisions éclairées sur les méthodes de planification familiale qu'elles veulent. La capacité de contrôler le nombre d'enfants qu'elles ont permet de sauver la vie des femmes et leur donne plus de contrôle sur leur éducation et celle de leurs enfants.

La construction de centres résidentiels de soins obstétriques a allégé le fardeau des femmes, réduit les décès des mères et des nouveau-nés, la transmission du VIH de la mère à l'enfant et le risque de transmission du VIH entre les sages-femmes et les femmes qui enfantent. La construction du premier centre résidentiel en 2012 s’est traduite par une réduction importante du nombre d'enfants nés séropositifs de 10 % (taux de prévalence avant la construction desdits centres) à 1%.Le gouvernement provincial et de district étend actuellement les centres résidentiels de soins obstétriques à d'autres localités comme modèles d’amélioration de la santé maternelle et infantile.

« Avoir un endroit sûr où accoucher  a changé nos vies. Nous n’avons plus à nous soucier de marcher de longues distances tout en en étant en travail ni à payer un prix fort pour aller à l'hôpital de district de Mutoko pour donner naissance. […]Le centre résidentiel a apporté beaucoup d'avantages tels que l'apprentissage auquel nous ne pensions pas auparavant », a déclaré une femme enceinte au centre résidentiel de soins obstétriques de Kawere.

Dans les districts de Mongu et Kaoma, en Zambie voisine, la même transformation a été observée. Grâce au financement de l’AACES, Oxfam, qui met en œuvre le programme AACES en Zambie, a fourni à près de 27 000 personnes l'accès à l'eau potable en continu, des installations sanitaires adéquates et des pratiques hygiéniques sûres.

«Le soutien de l'Australie à Oxfam contribuera à améliorer la santé et la qualité de vie des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées dans les districts de Kaoma et Mongu. Nous voulons voir ces communautés jouir d'un meilleur accès à l'eau potable et aux services d’assainissement, et qu’il y ait moins d'inégalités entre les femmes, les hommes, les filles et les garçons, et les groupes vulnérables, quant à l'impact des problèmes d'eau et d'assainissement » a déclaré S.E. Neuhaus.

Le programme a produit les premiers résultats positifs en formant des femmes dans la construction, en leur donnant les compétences nécessaires pour construire et entretenir des installations d'eau, des infrastructures d'assainissement et d'hygiène, élargissant ainsi leur accès aux opportunités génératrices de revenus. Les femmes représentent 44% des membres des comités de gestion des eaux et de l'assainissement, ce qui leur donne plus de voix pour revendiquer leurs droits et susciter des changements de politique.

Des installations d'eau propre et potable ont été fournies à plus de 6948 personnes grâce au forage de 24 nouveaux puits couverts au moyen d’une technologie de forage manuel à faible coût et à la réhabilitation de 10 puits au moyen d’entreprises communautaires. Le mentorat et la formation continue au sein des entreprises de construction et des entreprises de forage manuel appartenant à des femmes ont assuré la construction d'infrastructures et entreprises communautaires, ainsi que l’assurance et les compétences accrues.

L’AACES est un partenariat entre le gouvernement australien, 10 organisations non-gouvernementales (ONG) australiennes et leurs partenaires basés en Afrique. Ce programme de 90 millions US$ est mis en œuvre dans 11 pays africains: l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

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Le partenariat entre le Ghana et l'ACBF est une formidable bénédiction pour nous et l'occasion pour le Ghana d'accueillir la 26e Session du Conseil des Gouverneurs de l'ACBF est donc une chose qui nous tient à cœur.


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L'Afrique a autant besoin de l'ACBF maintenant qu'au moment de sa création en 1991, et probablement plus.


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La reconnaissance de l'ACBF comme Agence spécialisée de l'Union africaine pour le renforcement des capacités inaugure une nouvelle ère de renforcement des capacités par l'ACBF qui nécessitera un niveau d'engagement politique et un soutien financier appropriés de la part de toutes les parties prenantes.


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L'ACBF a reçu le statut d'agence spécialisée en raison de son potentiel de transformation de l'Afrique par le renforcement des capacités.


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