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L ’ACBF renforce les capacités critiques pour un changement transformateur

08 déc, 2014

Interview de Barassou Diawara, bénéficiaire d’un programme d’enseignement supérieur appuyé par l’ACBF

Pouvez-vous nous dire brièvement quel est votre parcours professionnel ?

Je suis agent des connaissances et apprentissage à la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique. Je suis sénégalais. À l’ACBF, entre autres tâches, je contribue à la production du rapport sur les capacités africaines, publication phare de la Fondation qui mesure et évalue les capacités par rapport aux priorités de développement des pays africains. J’aide également aux activités du comité des instituts politiques et aux initiatives du groupe d’études stratégiques. Le CIP est un réseau d’instituts et de centres d’études et de recherches politiques appuyés par l’ACBF. Il est mis en place pour encourager le partage de connaissances et d’expériences dans la gestion des groupes de réflexion et des enjeux politiques auxquels les pays africains sont confrontés. Le GES est un réseau stratégique de la Fondation composé d’experts des connaissances des diverses institutions qui aident à l’identification d’enjeux politiques clés et nouveaux nécessitant l’attention de l’ACBF et de ses parties prenantes. Je suis titulaire d’une maîtrise en économie de l’université Cheikh Anta Diop du Sénégal et d’un doctorat en économie de l’université Kyushu du Japon où j’étais également chargé de recherche avant de rejoindre l’ACBF.

Comment avez-vous bénéficié du financement de l’ACBF ?

De 2002 à 2004, j’ai bénéficié du programme de formation de l’ACBF intitulé Programme de troisième cycle interuniversitaire en économie (PTCI). C’est un programme financé par l’ACBF et qui, sur concours, forme des économistes de haut niveau afin de les rendre compétitifs au plan international et directement opérationnels. Le programme est offert sur cinq campus de pays francophones : Ouagadougou (Burkina Faso), Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire), Libreville (Gabon) et Yaoundé (Cameroun). À Dakar, le programme m’a aidé à obtenir, en mars 2005, un diplôme de maîtrise en économie avec pour spécialité macroéconomie appliquée. Il a entièrement financé ma participation au Common campus d’études spécialisées organisé à Niamey (Niger) en 2004. Le CCCO est un ensemble de cours supérieurs visant à acquérir des standards scientifiques internationaux en tenant compte des dernières évolutions en économie. Chaque cours est divisé en deux parties : un cours enseigné par un professeur d’un pays développé et l’autre par un professeur d’un pays en développement.

Comment cela a-t-il changé ta capacité en tant que professionnel ?

Le programme a changé ma capacité de deux manières. D’abord, il m’a donné une base solide en économie, en me permettant de comprendre la dynamique de l’économie africaine et mondiale avec de solides aptitudes d’analyse. Ensuite, grâce au programme, je suis devenu compétitif au plan international. Immédiatement après la maîtrise, j’ai pu obtenir une bourse du gouvernement japonais afin de continuer mes études au Japon et de travailler dans un environnement international sans difficulté. Une issue importante et intéressante du programme est qu’il a renforcé mon réseau à travers le continent, en ce sens que pendant cette période j’ai pu rencontrer et nouer de fortes relations avec 92 étudiants venant de 15 pays africains. Aujourd’hui j’ai des relations professionnelles et de travail avec eux tous dans leurs pays respectifs.

Selon vous, quels sont les besoins urgents en capacités pour les futurs professionnels d’Afrique ?

Les besoins urgents en capacités  restent l’éducation et la formation, la recherche en vue de faire face à des enjeux tels que le chômage, la transformation structurelle des économies africaines et l’intégration régionale et permettre aux populations de comprendre ces questions et prendre les mesures requises en temps utile. Deuxièmement, un environnement favorable avec des mesures incitatives relativement intéressantes de façon à ce que les professionnels puissent être retenus et rester innovants et compétitifs. Je suis très heureux que l’ACBF accorde de l’attention à ces deux questions, notamment à travers ses divers programmes de formation et le rapport sur les capacités africaines qui évalue les capacités par rapport aux priorités de développement des pays africains.

Comment l’ACBF devrait-elle faire face aux besoins urgents en capacités à travers ses partenaires ?

Elle doit d’abord poursuivre son appui financier aux institutions qu’elle a aidées à créer car certaines d’entre elles pourraient ne pas être à même de fonctionner et de faire des résultats sans une subvention de l’ACBF. Deuxièmement, créer des centres d’études et de recherches ainsi que des programmes de formation là où c’est nécessaire, compte tenu de la bonne compréhension de la Fondation du paysage du renforcement des capacités et des priorités de développement du continent et, troisièmement, apporter une assistance technique aux acteurs et organismes clés à travers le continent, de même qu’une plate-forme de partage de ses 20 années d’expérience dans le domaine du renforcement des capacités et faciliter l’apprentissage par les pairs.

Votre dernier mot ?

Je voudrais dire ma gratitude à la Fondation de m’avoir offert l’occasion de bénéficier d’une formation de classe mondiale et de découvrir et affronter le monde avec confiance.

 

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